Bilan après les vent fort

Publié le par meteoseb


Après le passage du front froid sur la France mercredi, les pressions sont rapidement remontées sur le Proche-Atlantique, tandis que le minimum dépressionnaire est venu s'isoler sur le golfe de Gênes. Cette situation très traditionnelle est à l'origine du mistral et de la tramontane sur notre pays. Le resserrement des isobares provoque une canalisation du flux, accentuée par la topographie de la région. Le mistral souffle donc en vallée du Rhône, tout comme la tramontane en Languedoc-Roussillon. Vents violents et risque d'incendies Ces vents locaux peuvent souffler tout au long de l'année, mais c'est souvent entre la fin de l'hiver et le début du printemps qu'ils sont le plus fréquents. Après un premier coup de vent lundi, les rafales ont à nouveau dépassé les 100 km/h hier. On a par exemple relevé : * 144 km/h au Cap Béar (66) * 115 km/h à Istres (13) * 114 km/h à Caixas (66) * 112 km/h à Avignon (84) * 109 km/h à Tarascon (13) * 108 km/h à Murs (84) En ville, les bourrasques ont atteint jusqu'à 90 km/h à Marseille et 100 km/h à Perpignan. Si ce vent permet de dégager efficacement le ciel, la situation est à surveiller sur le front des incendies de forêt. La Provence comme le Languedoc connaissent un hiver très sec, il n'est pratiquement pas tombé une goutte d'eau depuis les épisodes cévenols de la première quinzaine de Novembre. Les sols sont déjà desséchés, et aucune menace de pluie n'est d'actualité ces dix prochains jours. Heureusement, le vent devrait rester modéré et ne pas aggraver la situation. Source: la chaîne météo
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